« La tolérance est une vertu qui rend la paix possible » (Koffi Annan).

Le programme Paix et Sécurité initialement appelé Mémoire, Justice et Réconciliation a été mis en place en septembre 2018 pour répondre au besoin de panser les fractures sociales et aux défis liés à l’instabilité dans la sous-région. Avec cette nouvelle dénomination qui intervient trois ans après, le programme Paix et Sécurité se veut plus englobant et dynamique vu l’évolution du contexte de la sous-région et l’orientation politique de la fondation. En effet, la faiblesse des institutions démocratiques, les difficultés économiques et financières dominées par le capitalisme, les troubles sociaux, les conflits identitaires, le crime organisé international et l’extrémisme violent contribuent à déstabiliser la région avec ses 350 millions d’habitants, renforçant ainsi la fragilité de certains Etats.
“Le capitalisme porte la guerre en lui, comme les nuages portent la pluie”(Jean Jaurès). Tant que les êtres humains et l’environnement seront exploités, et tant que la richesse privée continuera d’être accumulée, les conflits violents pour les sphères d’influence, les ressources et les richesses persisteront. C’est pourquoi, dans le contexte actuel, toute intervention concrète dans un conflit violent restera toujours sans effet si elle ne tient pas compte des structures de pouvoir et d’exploitation existantes. Si la politique de paix de gauche souhaite être plus qu’un simple rejet un peu plus ferme des intérêts politiques poursuivis par l’utilisation de la force militaire, alors la prévention des crises doit relever le défi de plaider pour la justice et la fin de l’exploitation, au niveau local, national et mondial.

PUBLICATIONS